1 Choisir les buches:
Pour la culture de champignons sur buches je recommande d’utiliser des rondins de bois fraichement coupés (chêne, hêtre, peuplier, bouleau) d’une longueur allant de 80cm à 120cm. Plus le bois sera dense et le diamètre de la buche élevée plus la récolte sera longue et abondante. En effet, le mycélium mettra plus de temps à dégrader le rondin de bois.
2 Perçage de la buche
Il faut maintenant utiliser une perceuse avec un foret de 8mm afin de réaliser une série de trou en quinconce comme sur la photo.
3 Insertion des chevilles
A l’aide d’un maillet ou d’un marteau, enfoncez délicatement les chevilles colonisées.
4 Recouvrir les trous
Afin de garantir un maximum de stérilité à vos chevilles colonisées, vous pouvez recouvrir les trous avec de la cire d’abeille.
5 Humidifiez la buche
Arrosez abondement chaque buche.
6 Mise en incubation
Stocker les buches dans un lieux sombre et humide à une température comprise entre 20° et 25° pendant environ trois mois. On pourra les recouvrir de bâches en extérieur mais aussi placer les buches dans des sacs en plastique hermétique pour une culture à la maison.
7 Mise en fruitaisaon
Ensuite, enterrez les troncs de 2/3, dans le jardin à l’abri du soleil et du vent. La production des champignons commence 4 à 8 mois après ensemencement et dure 3/4 ans. Il est important que les troncs et le terrain soient toujours humides. Les pleurotes poussent par bouquet. La période d’incubation est plus courte et il est possible d’effectuer vos premières récoltes dès l’automne si l’inoculation est effectuée au début du moi de Juin. Bien qu’à l’état sauvage, les pleurotes poussent sur de nombreuses essences d’arbres, les cultures sur le peuplier et l’hêtre sont les productives!
Autres articles à consulter:
- Comment inoculer des chevilles avec du mycélium?
- La culture des pleurotes sur billots de peuplier
- Lentinula edodes, shiitake, lentin du chêne
(10 commentaires)
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chrisgau
17 décembre 2012 à 14 h 19 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Bonjour,
je suis novice et me lance dans la culture du champignon (pleurote et de paris)
cela me passionne et j’ai eu l’opportunité d’acheter une cave composer de plusieurs caveaux séparer et fermer mais aérer,comme tous n’est pas louer j’ai penser à cultivé des champignons pour ma conso personnel et mes enfants si vous avez des info merci je suis prêt à vous relire .
cordialement
CC.
Samuel
7 janvier 2013 à 23 h 53 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Bonsoir,
Ou en êtes vous dans vos essais?
Quelle est la température de votre cave?
Ce genre de local est parfait pour une culture personnelle, n’hésitez pas si vous avez besoin de plus de renseignements!
Lelex
20 mars 2013 à 11 h 28 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Peut-on placer directement du substrat colonisé (seigle + mycélium par exemple) dans les trous des bûches plutôt que des chevilles colonisées? ce qui permettrait de maîtriser la production de champignons de A à Z?
Ensuite, pensez-vous qu’il peut être intéressant, après inoculation des bûches et scellement à la cire, de plonger celles-ci dans un bac d’eau quelques minutes/heures? plutôt que pratiquer un arrosage fastidieux sur chaque rondin?
D’avance merci.
Samuel
25 mars 2013 à 12 h 08 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Bonjour,
Je pense que cela peut être possible mais le risque de contaminations d’un substrat à base de seigle est plus grand (car le seigle est riche en sucre). Pour maitriser la culture de A à Z il serait préférable d’inoculer soi-même des chevilles. Je te recommande la lecture de cet article sur la préparation des chevilles.
Concernant l’arrosage, j’ai vu que certaines personnes trempaient leurs bûches dans de l’eau mais lorsqu’elles sont colonisées, juste avant la mise en condition de fructification.
Je pense qu’un trempage après inoculation permettrait d’augmenter l’humidité, mais il faudrait quand même arroser de temps en temps pour éviter que les bûches sèchent.
Bon courage pour tes essais.
Nico
14 août 2013 à 22 h 28 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Salut,
merci pour toute vos explication,cela fait longtemps que je rêve de faire cela…
Je me trouve en Ariège à 600m d’altitude, j’ai a disposition pas mal de bouleaux et de merisier.
ma question : est ce que je peux couper les arbres en septembre ? et dois je inoculer directement les tronc ? y a t’il un délais a attendre pour inoculer ?
Si je coupe les arbres fin de l’automne, vaut t’il mieux attendre le printemps pour mettre les chevilles ???
Merci
Nicolas
Samuel
28 août 2013 à 0 h 22 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Salut Nicolas,
Je crois qu’il est préférable d’attendre au moins 6 mois après la coupe des arbres pour les inoculer. Et oui il vaut mieux attendre le printemps afin que les températures remontent pour inoculer les bûches. Si les arbres ont un gros diamètre, tu peux aussi essayer la méthode de Patrice
nazmi
2 novembre 2013 à 19 h 16 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Bonjour,
Merci pour votre site, parfait pour trouver des explications dont j’ai besoin pour me lancer dans la culture de champignons sur céréales et paille.
Je voudrais aussi essayer la culture de lentins du chêne sur bûches, je me demandais si elle est possible sur un balcon en béton avec une humidification artificielle pour remplacer la terre.
cordialement
Samuel
3 novembre 2013 à 16 h 51 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Bonjour,
Je suis content que mon site te donne envie de te lancer dans la culture 🙂 Merci pour tes encouragements!
Bien que je n’ai pas encore essayer, je pense que la culture sur balcon est tout à fait réalisable. J’ai déjà vu des cultures de Reishi sur bûche « plantée » dans un pot de fleur remplie de terre.
Bon courage pour tes essais 🙂
Sylvain
8 mars 2014 à 14 h 52 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Bonjour Samuel
bravo pour le site, c’est le plus complet je trouve..
Une question à propos de la culture par chevilles sur troncs : doit-on utiliser impérativement un arbre frais (qui vient d’être coupé) ? On voit partout dans la nature des champ’ qui poussent sur des bois très décomposés voire quasi pourris..
En plus si on reste dans un point de vue permaculturel, on aurait plutôt tendance à utiliser des « restes ».
J’ai des grosses poutres en chêne à la maison qui sont dehors depuis trois ans (25x25x400cm). Elles ne sont pas dans un état de décomposition grave (c’est du chêne) : elles s’effritent à peine. Ce serait pas plus simple de les tremper pendant longtemps et des utiliser que de couper des arbres juste pour les champ’ ? ça m’éviterait de me prendre pour l’onf sur ce coup-là…
Samuel
15 mars 2014 à 17 h 26 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Bonjour Sylvain,
Il est toujours préférable d’utiliser du bois coupé il y a peu de temps (maxi 6 mois) afin d’éviter que d’autres champignons ne soient déjà installés.
Rien n’empêche de réaliser un essai, il se peut que des champignons poussent quand même, mais ce qui est sur c’est que la quantité produite sera moindre avec du « vieux » bois.