Je n’ai pas réussi à obtenir la fructification complète de cette espèce mais j’ai eu une petite surprise avant de jeter le substrat qui était contaminé…
Pour réaliser cet essai de culture, j’ai commencé par cloner un spécimen sauvage:
Je ne suis pas certain qu’il s’agisse bien de Fomitopsis pinicola car le champignon était assez jeune. D’ailleurs si un lecteur peut me confirmer qu’il s’agit bien de cette espèce ça serait sympa.
Après avoir obtenu le mycélium de cette espèce en faisant un clonage de tissus, j’ai inoculé un substrat à base de copeaux de hêtre. Voici les primordia que j’ai obtenus:
Les champignons se développaient lentement mais correctement,
jusqu’à ce qu’une contamination (moissisure verte) ruina cet essai. Lorsque j’ai pris ce substrat contaminé en mains pour le jeter à la poubelle, je me suis rendu compte que le bois était très ramolli.
J’ai alors décidé de disséquer le substrat:
A la surface du substrat, le mycélium était très dense et « lié » alors qu’à l’intérieur les copeaux étaient libres et non compacts. Le mycélium a formé une sorte de « coque » autour des copeaux qu’il a complétement digérés et décomposés.
En prenant une petite poignée de copeaux et en la serrant entre mes doigts,
le bois s’est complétement désagrégé et s’est transformé en poudre:
C’est la première espèce que je vois décomposer aussi rapidement et efficacement des copeaux de bois! Voici les champignons stoppés dans leur croissance:
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