Ce champignon se distingue aisément par sa couleur et son parfum très net. Son mamelon est généralement plus marqué que celui de la mycène pure. Se développant en groupes d’individus disséminés, il se révèle être un toxique pouvant être très dangereux. En effet, la mycène rose ou mycena rosea contient de la muscarine comme l’amanite tue-mouches et certains inocybes et clitocybes toxiques
Description:
Chapeau : de 4 à 8 cm, conique à campanulé puis convexe puis presque plan, le plus souvent mamelonné assez largement, de couleur rosâtre, hygrophane, à marge striée se fendillant assez facilement
Lames : libres à échancrées, espacées et larges, à lamelles intercalées, de couleur rose à rosâtre ou rose lilacin
Anneau : néant
Pied : fibrilleux, droit et robuste, blanchâtre puis grisonnant légèrement en vieillissant ou devenant parfois translucide jaunâtre à l’humidité
Exhalaison : raphanoïde
Période de cueillette : à partir du milieu de l’été et jusqu’à la fin de l’automne
Biotopes : principalement dans les bois de feuillus, appréciant la couverture des chênes, hêtres et peupliers, moins fréquemment sous les conifères
Confusions : possible avec d’autres membres de la famille, notamment avec la mycène pure
Famille : marasmiacées
Nom scientifique : mycena rosea
Pour être certain de consommer un champignon comestible le mieux reste encore de les cultiver. Découvrez les 10 raisons de cultiver des champignons.Il existe plusieurs espèces cultivables qui peuvent pousser sur une multitude de substrat. Voici quelques techniques de culture qui peuvent vous aider à faire vos premiers essais.
Autres articles à consulter:
- Le lactaire toisonné, lactarius torminosus
- La lépiote brunâtre, lepiota brunneoincarnata
- Le Clitocybe blanc, clitocybe dealbata