Le Pleurote de l’olivier est une espèce lignicole qui se rencontre exclusivement dans les régions méridionales, en automne et jusqu’en hiver. Elle pousse en touffes sur les souches d’olivier, mais on la trouve occasionnellement sur des souches d’autres feuillus du midi de la France comme les chênes verts, les chênes-lièges, et parfois aussi à même le sol. Omphalotus olearius est très toxique, et facilement identifiable à sa vive couleur orangé cuivré, sa bordure enroulée, sa forme d’entonnoir et son habitat typique. Le phénomène de luminescence produit par les lamelles du Pleurote de l’olivier à l’obscurité est assez spectaculaire. On prétend qu ‘il s ‘en dégage parfois une clarté si intense qu’il est possible de lire avec cette seule source lumineuse !
Description:
Chapeau : de 5 à 12 cm charnu, déprimé en entonnoir, finement rayé, jaune orangé à roux, à marge incurvée
Lames : décurrentes et serrées, jaune doré ou orangé, phosphorescentes à l’obscurité lorsque le sujet est âgé
Anneau : néant
Pied : plein, fibreux, nettement strié, un peu plus clair que le chapeau, taché de brun et s’amincissant vers le bas, pouvant atteindre 15 cm
Exhalaison : odeur oléagineuse assez intense
Période de cueillette : à partir du milieu de l’été et jusqu’à la fin de l’automne
Biotopes : sur les souches ou les troncs mourants des oliviers mais aussi des chênes et châtaigniers, parfois des pins, ou à l’emplacement de leurs racines
Confusions : possible avec la chanterelle et le clitocybe illusoire
Famille : omphalotacées
Nom scientifique : omphalotus olearius
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