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Fév 10 2013

Etapes de la culture de Pleurotus ostreatus (1ere partie)

Un grand merci à Thomas, lecteur fidèle et maintenant contributeur du blog, qui nous fait partager son 1er essai: la culture des pleurotes (Pleurotus ostreatus) dans cet article:

J’ai voulu commencer cette culture en utilisant la technique du clonage de tissu en inoculant une gélose nutritive (composition: 1L d’eau, 20g d’agar-agar, 10g de croquettes, 10g farine de sang)

Clonage de tissu sur PétriQuelques jours après l’inoculation, le mycélium à commencé à se développer.

Croissance mycélienneMycélium contaminé sur géloseAu cour du développement mycélien, une contamination est apparue sur une de mes boîtes de Pétri:

Gélose nutritive contaminéeJ’ai donc procédé à une sauvegarde du mycélium en inoculant deux nouvelles boîtes:

Une fois les boîtes entièrement colonisées, j’ai décidé de stériliser du seigle bio comme second substrat de développement de la culture:

Stérilisation du seiglePuis j’ai procédé à l’inoculation de ces pots de seigle équipés de couvercle filtrant:

La culture des pleurotesJ’ai ensuite placé mes pots inoculés dans mon incubateur à 24°C jusqu’à ce qu’il soit complétement colonisés.

Découvrez la suite de l’essai de Thomas à cette adresse.

Si vous aussi vous désirez contribuer à ce blog en proposant des articles en rapport avec la culture ou vos propres essais, n’hésitez pas à me contacter.

 

 

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(12 commentaires)

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  1. Fruits

    Bonjour,

    Très belles illustrations ! J’avoue que cela n’a pas l’air facile mais c’est quand même tentant.

    1. Samuel

      Merci pour votre commentaire 🙂

  2. tristan

    Très jolie démonstration ! Quelle est la nature de l’inoculat stp ? et comment te l’es-tu procuré? Le passage du gel d’agarose à des champignons comestible est très classe ^^, merci d’avoir partagé !

    1. Samuel

      Bonjour Tristan,
      Cet article est écrit par Thomas (lecteur du blog) mais je vais répondre à sa place:
      L’inoculation c’est faite à partir d’un clonage de tissu sur gélose nutritive: il a acheter des champignons frais, puis il a réalisé un clonage.
      Si tu as d’autres questions, n’hésites pas.

  3. Lelex

    Quand vous parlez de croquettes, qu’entendez-vous précisément? pourquoi des croquettes et du sang en particulier? (pour des champignons?)

    D’avance un grand merci pour vos lumières.

    Je trouve ce site passionnant ^^.

    1. Samuel

      Bonjour,
      Il s’agit de croquettes pour animaux. Le sang et les croquettes contiennent des nutriments utilisables par le mycélium des champignons. Mais tu peux trouver d’autres compositions de milieux gélosés à cette adresse.
      Merci pour tes encouragements pour le blog 🙂

  4. Pacôme, conte de Champignac

    Bonjour,
    Et bravo pour ton blog! Pour ma 1ere tentative de culture champignonnesque j’ai suivi la description de Thomas…Déjà je remarque qu’il utilise un milieu gélosé de sa confection, que j’ai copié (avant de m’apercevoir que j’aurais pu faire autrement). J’ai ainsi utilisé du « sang séché » que j’utilise au jardin. Est ce la même chose que la « farine de sang »?
    Le sang séché, même après stérilisation, a tendance à ne pas bien se dissoudre, et tombe au fond du pot. Idem pour les croquettes! Quoi qu’il en soit, et malgré une quasi certitude d’avoir contaminé mon milieu (faut bien faire des erreurs au début!), je vais recommencer!

    1. Samuel

      Bonjour Pacôme,
      Je pense qu’il a utilisé du sang séché mais je n’ai jamais testé ce milieu de culture. Pourquoi penses-tu avoir contaminé ton milieu? Est ce qu’il y a eu un développement de moisissures ou de bactéries à la surface de la gélose? As-tu une photo? Tout le monde fait des erreurs au début (moi le 1er) c’est normal. N’hésites pas si tu as d’autres questions et que tu veux refaire des essais.

  5. Pacôme, comte de Champignac

    Non, ce n’est qu’une supposition car j’ai eu du mal à respecter scrupuleusement les consignes de stérilité! Depuis j’ai acheté des erlenmeyer, des gants et des masques! Et j’enverrai des photos s’il y lieu, bien sur!

    1. Samuel

      Je te comprends, ça fait beaucoup de consignes au début mais ça devient vite une habitude. Bon courage et tiens moi au courant de la suite de tes essais 😉

    2. Pacôme, comte de Champignac

      De retour après quelques jours d’absence (8 jours après ensemencement avec un morceau de pleurote), la 1ère chose que j’ai faite a été d’aller voir mes 3 boites de Pétri, et… un magnifique mycélium blanc avait couvert toute la surface! Chouette, ce week-end je vais préparer du seigle et ensemencer tout ça. Une question néanmoins: comment être certain que ce mycélium est bien celui de mes pleurotes? Bon, en posant la question j’y réponds: car on voit que la colonisation s’est faite à partir du morceau cloné, tout bêtement! Autre question: combien de temps peut on utiliser ce mycélium avant qu’il ne soit trop vieux?

    3. Samuel

      Bonjour Pacôme et félicitation pour ton 1er essai, ça me parait réussi! Tu as bien répondu à la question: si le mycélium se développe à partir du morceau de tissus, tu peux être quasiment certain qu’il s’agit du mycélium de tes pleurotes! Le mycélium sur Pétri peut se conserver plusieurs mois au réfrigérateur (à 4°) et se conserve facilement 1 ou 2 mois à température ambiante (le seul soucis peut être la déshydratation de la gélose). Je ferme mes géloses avec du film alimentaire afin que l’eau ne s’évapore pas du milieu (et ça permet aussi d’éviter aux contaminations de pénétrer à l’intérieur de la gélose). J’attends la suite de tes essais avec impatience 🙂

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